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La Région de Diourbel

La Région de Diourbel

La Région de Diourbel

La Région de Diourbel

Aspects physiques :

Située entre 14°30 et 15° de latitude nord et 15°40 et 16°40 de longitude ouest, la région de Diourbel couvre aujourd’hui, suite au rattachement de l’arrondissement de Taïf au département de Mbacké, une superficie de 4769 km² contre 4359 km en 2001.

C’est une région continentale par excellence. En effet, elle ne dispose ni de frange maritime, ni de cours d’eau pérennes. Cependant, les ressources en eau souterraines sont importantes.

La région de Diourbel est caractérisée par l’absence de forêt classée. Elle est également marquée par l’inexistence de zone d’habitat et de refuge pour la faune, notamment les grands mammifères. Seuls les petits mammifères (chacals, rats palmistes, lièvres, etc.) ainsi que certaines familles d’oiseaux y sont aujourd’hui présents.

La pluviométrie varie entre 400 et 500 mm. Le climat est de type soudano-sahélien.

Organisation administrative :

Elle est subdivisée en trois départements (Bambey, Diourbel et MBacké), huit arrondissements (Baba Garage, Lambaye et NGoye dans le Bambey, NDindy et NDoulo dans le Diourbel, Kael, NDame et Taïf dans le MBacké), trente six (36) communautés rurales et trois (3) communes : Bambey, Diourbel et Mbacké.

Démographie :

De 425113 habitants en 1976, la population régionale est estimée à 1 356 796 habitants en 2010. Le taux d’accroissement annuel intercensitaire qui était de 3,2 % entre 1976 et 1988, est passé à 3,9 % entre 1988 et 2002 avant de s’établir à 3,2% entre 2002 et 2010. En 2010, la densité régionale ressort à 285 habitants/km et atteint un maximum de 344 habitants au km² dans le département de Mbacké. L’indice synthétique de fécondité est de 6,3 enfants en moyenne par femme en fin de vie féconde en 2005. La précocité des mariages (l’âge médian au premier mariage est de 16 ans), combinée à une faible prévalence contraceptive (3,9% en 2000), induit naturellement une fécondité précoce.

Economie :

L’activité économique de la région est principalement caractérisée par l’agriculture, l’élevage et le commerce. D’autres activités comme l’artisanat présentent un intérêt certain pour la population de la région.

L’agriculture est essentiellement basée sur les cultures de rente (arachide, sésame, manioc, pastèque) et sur les cultures vivrières (mil, sorgho, maïs, niébé). Les cultures maraîchères et fruitières ne sont pas en reste. Mais ce secteur connaît des contraintes majeures qui entravent son développement. Parmi elles, on note la réduction drastique des emblavures depuis quelques années, la mauvaise qualité des semences, le faible niveau d’équipement et la vétusté du matériel agricole, mais aussi l’irrégularité des pluies, entraînant ainsi une baisse généralisée des rendements agricoles.

L’élevage se caractérise par l’existence de techniques traditionnelles que sont l’élevage pastoral fondé sur la transhumance et l’élevage sédentaire du terroir villageois. Mais la réduction de l’espace pastoral conjuguée à une dégradation constante du couvert végétal, à une forte pression démographique sur les terres agricoles (réduisant ainsi les terres en jachère), à un nombre insuffisant de points d’eau, constitue un handicap certain pour le développement de l’élevage. Cependant, avec la création de GIE et d’associations villageoises, un élevage de type moderne se développe de plus en plus dans la région.

Le commerce est par essence une activité très prisée des « Baol – Baol ». Elle occupe d’ailleurs une place importante dans le développement économique de la région. Cette situation est favorisée par la position géographique de la région, à michemin entre l’important centre de production de la zone sylvo-pastorale et les grands centres de consommation du centre ouest (Dakar, Thiès et Kaolack). On relève dans la région de Diourbel, une présence massive de marchés hebdomadaires (Louma) où sont écoulées une bonne partie de la production agricole et du bétail.

L’activité artisanale présente de réels atouts pour la région. En effet, Diourbel est réputée pour sa forte tradition artisanale et la population dispose d’une réelle expertise, notamment dans le domaine de la poterie. A cela, s’ajoute la présence du Centre de Perfectionnement pour l’Artisanat Rural (CPAR) de Kaél et du lycée technique pour permettre d’améliorer les capacités des artisans. Ces derniers tentent de s’organiser autour de la Chambre de Métiers. Avec leur dynamisme, le nombre d’artisans inscrits continue de progresser d’année en année, passant de 3307 en 2004 à 4357 en 2010.

Aspects sociaux :

Ces activités tournent pour l’essentiel autour de la santé, de l’éducation, du cadre de vie, de l’hydraulique, de la culture, des organisations sportives et de jeunesse ainsi que des organisations féminines.

En ce qui concerne la santé, les indicateurs sont loin d’être satisfaisants, notamment au niveau des infrastructures. En effet, en 2010, la région, avec seulement 6 centres de santé, 81 postes de santé et 106 cases de santé, enregistre un déficit en infrastructures. Cette situation peu satisfaisante, ne favorise pas l’atteinte des normes de l’OMS selon lesquelles, il faut 1 hôpital pour 150 000 habitants ; 1 centre de santé pour 50 000 habitants et 1 poste de santé pour 10 000 habitants.

Le secteur de l’éducation constitue un maillon faible pour la région, même si des efforts sont enregistrés dans le renforcement du système ces dernières années. Cependant, beaucoup reste à faire, notamment au niveau de la petite enfance et à l’élémentaire avec surtout l’implantation et le fonctionnement des écoles franco – arabes privées et les classes expérimentales en langues nationales. Le taux brut de scolarisation au niveau de l’élémentaire demeure le plus faible du pays avec seulement 58,4% en 2010.

Le secteur de l’hydraulique rurale présente de réels atouts dans la région de Diourbel, notamment avec la volonté des pouvoirs publics d’améliorer la couverture des besoins en eau des populations et du cheptel avec des investissements massifs surtout à Touba, mais également avec l’amélioration de la gestion des forages avec la réforme des forages (REGEFOR). Cependant, on note certaines contraintes qui limitent son développement. Parmi elles, on peut citer la baisse du toit de la nappe consécutive aux cycles de sécheresse qui sévissent dans la zone, l’insuffisance du captage de la nappe et le non respect des normes techniques de fonçage de nombreux puits, la teneur très élevée en sel de la nappe maestrichtienne dans certaines zones et l’absence de cours d’eau pérennes.

La culture constitue un facteur de développement économique et social. La région de Diourbel recèle d’importantes potentialités culturelles. Son patrimoine culturel, très riche et coloré, présente de réels attraits touristiques. Mais ce potentiel est faiblement exploité pour le tourisme. En plus de certains évènements culturels et religieux (Magal de Touba, etc.) organisés chaque année dans la région, on note également plusieurs sites et monuments historiques (33 au total) répartis dans tous les départements.

Les activités de jeunesse et de sports sont bien présentes dans la région de Diourbel, même s’il reste encore à faire dans ce domaine. Diourbel, faiblement équipée en infrastructures sportives (cas du football qui est le sport roi) connaît un déficit à ce niveau. Pourtant, ce ne sont pas les espaces pour accueillir ces infrastructures qui manquent. Il existe néanmoins 1 stade dans chaque département.

L’incidence de la pauvreté par rapport aux ménages est passée de 61 % de ménages pauvres en 2002 (Enquête Sénégalaise Auprès des Ménages -ESAM II) à 45,2% de ménages pauvres en 2005/06 (Enquête de Suivi de la Pauvreté au Sénégal –ESPS2005-2006). Par rapport aux individus, c’est 69,4% de la population régionale qui vivait en dessous du seuil de la pauvreté en 2002, alors qu’en 2005/2006, ce taux est passé à 51,8%.

Source : http://www.diourbel.info

 

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Ephémerides du jour

  • 16 Septembre 2024
    La collision entre deux véhicules de transport en commun fait un bilan provisoire de 5  morts sur le coup et 37 blessés à hauteur du  village de Digane dans la commune de Dalla Ngabou (département de Mbacké).
  • 16 Septembre 2023 Rappel à Dieu à l'hôpital Principal de Dakar, à l'âge de 101 ans, de Serigne Saliou TOURÉ, Représentant du Khalife général des Mourides à Thiès depuis 1974. Il a été inhumé à Touba.
  • 16 Septembre 2020 Rappel à Dieu à Kaffrine à l'âge de 76 ans du guide religieux Cheikh Abdoulaye WILANE. Disciple de Baye Niasse, il était l'un des marabouts les plus influents du Ndoucoumane.
  • 16 Septembre 2020
    La 32ème Chambre du tribunal correctionnel de Paris condamne l’ancien patron de l’athlétisme mondial, Lamine DIACK (Président de l'IAAF de décembre 1999 à août 2015) à 4 ans de prison dont 2 ans assortis de sursis pour corruption sur fond de dopage d'athlètes russes aux J.O de 2012. En sus, il devra verser une amende de 500 mille Euros. Il ne regagnera le Sénégal que le 10 mai 2021, après s'être acquitté de cette amende. Lamine Diack est décédé à Dakar le 3 décembre 2021 à l'âge de 88 ans.
  • 16 Septembre 2019 Le chavirement d'une pirogue au large de la Corniche Ouest de Dakar, près de l’île de la Madeleine, fait 4 morts. Il y a eu 37 blessés dont 6 Français, 2 Allemands, 2 Suédois et 3 Bissau-Guinéens.
  • 16 Septembre 2018 Aux éliminatoires de la Coupe du monde de basketball «Chine 2019» à Lagos, l’équipe du Sénégal perd devant celle du Nigéria par 61 à 89.
  • 16 Septembre 2018
    L’équipe du Sénégal de football U17 se qualifie pour la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans «Tanzanie 2019 », après son écrasante victoire (6-0) sur celle du Cap-Vert au stade Galandou Diouf de Rufisque, lors de la demi-finale du tournoi de l’UFOA.
  • 16 Septembre 1976
    Décès à l'âge de 48 ans de Cheikh Amala SY, premier sénégalais Inspecteur de l'éducation populaire. Il est le parrain de l'Ecole Nationale de Formation Hôtelière et Touristique (ENFHT).
  • 16 Septembre 1944
    Promulgation en Afrique Occidentale Française (AOF) du décret français du 7 août 1944 qui institue les syndicats professionnels dans les territoires coloniaux. L’Union des syndicats européens confédérés (CGT) se transforme en Union des syndicats confédérés de l’AOF.
  • 16 Septembre 1897
    Naissance à Saint-Louis de Mbarrick FALL alias Battling Siki, le premier Africain champion du monde de boxe professionnelle en 1922 après avoir battu le champion français Georges CARPENTIER par K.O au Stade de Buffalo-Montrouge à Paris devant 60.000 spectateurs. Battling Siki a été assassiné le 15 décembre 1925 à New York.
  • 16 Septembre 1893 Création d'un premier cercle de Haute-Gambie qui sera supprimé par une décision du 27 mars 1894. Un nouveau cercle sera constitué par un arrêté du 18 janvier 1907, avec des territoires détachés du cercle de Bakel. Il s'agit des cantons de Niocolo, Dentilia, Sirimana, Bafé-Satadougou, Bélédougou et Badon. Les territoires situés au nord de la nouvelle frontière avec la Guinée fixée par le décret du 27 février 1915 sont incorporés au cercle de Haute-Gambie par un arrêté du 8 juillet 1915.
  • 16 Septembre 1869
    Au prix d'une bataille meurtrière entre les hommes de Lat-Dior Ngoné Latyr DIOP et une expédition montée par le Gouverneur Jean Marie Émile PINET-LAPRADE, le poste de Ndiagne est débloqué par les troupes coloniales françaises.