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Abdoulaye WADE (29 mai 1926 à Kébémer )

Abdoulaye WADE

Troisième Président de la République du Sénégal


Abdoulaye Wade est né le 29 mai 1926 à Kébémer et déclaré à Saint-Louis. Chef du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), il est candidat aux élections présidentielles de 1978, 1983, 1988, 1993, et 2000, qu'il remporte face au président sortant Abdou Diouf. Durant son premier mandat, il modifie la constitution et établit le quinquennat en 2001. Réélu pour un mandat de cinq ans lors de l'élection présidentielle de 2007, il rétablit le septennat en 2008. De nouveau candidat pour un troisième mandat pour l'élection présidentielle de 2012, il est battu par son ancien Premier ministre Macky Sall, devenant son principal opposant. Il détient un record de participation aux élections présidentielles successives dans son pays; en étant sept fois candidat à la présidence consécutivement.


En 1947, il obtient le diplôme de fin d'études à l'École normale William Ponty à Sébikotane4, un institut colonial dans lequel étaient formés les cadres de l’administration de l’Afrique de l’Ouest.


Entre 1951 et 1952, il suit un cursus mathématique en France (mathématiques élémentaires et supérieures au lycée Condorcet, Paris 9e).


De 1952 à 1957, il étudie à la faculté des Sciences, puis à la faculté des Lettres et enfin à l'École libre de Droit de Besançon. Il est ensuite avocat stagiaire au Barreau de Besançon.


Il est titulaire d'un doctorat en droit et sciences économiques de l'université de Grenoble. Soutenue en 1959, sa thèse s'intitule Économie de l'Ouest africain : unité et croissance. Après un stage de deux ans, il retourne au Sénégal pour plaider au barreau de Dakar et enseigner à l'université Cheikh-Anta-Diop7.


En mai 1963, il défend le président du Conseil du Sénégal, Mamadou Dia, et quatre autres ministres, Valdiodio N'diaye, Ibrahima Sar, Joseph Mbaye et Alioune Tall, dans le cadre du procès de la crise politique de décembre 1962. Les cinq hommes sont accusés de « tentative de coup d'État » par Léopold Sédar Senghor.


En 1973, Abdoulaye Wade occupe les fonctions de responsable local au sein de l'Union progressiste sénégalaise. L'année suivante, il forme avec Alioune Badara Niang, le Parti démocratique sénégalais avant d'être élu à l'Assemblée nationale. 


D'avril 1991 à octobre 1992, il est ministre d'État auprès du président de la République du Sénégal Abdou Diouf dans le gouvernement d'union nationale. De 1995 à 1997, il réoccupe le poste de ministre d'État auprès du président de la République du Sénégal dans le gouvernement de Habib Thiam.


Le 15 mai 1993, Abdoulaye Wade et trois membres de son parti sont arrêtés, soupçonnés d’avoir commandité l’assassinat de Me Babacar Sèye, alors vice-président du Conseil constitutionnel qui est chargé de la proclamation des résultats de l’élection législative de février 1993. Ils sont relâchés trois jours plus tard par manque de preuves.

En 2000 après avoir fait planer le doute, Abdoulaye Wade déclare sa candidature pour l'élection présidentielle. Orateur doué et fin tacticien, il mène une campagne sous le slogan du « Sopi » (« changement » en wolof)9 et parvient à mettre en ballotage le président sortant, Abdou Diouf, avec 31 % des suffrages au premier tour contre 41,3 %. Grâce notamment au soutien des autres candidats défaits, il obtient 58,1 % au second tour du scrutin, mettant fin à quarante ans de pouvoir socialiste au Sénégal. Son directeur de campagne, Idrissa Seck, devient Premier ministre en 2002. Le 1er avril 2000, Abdoulaye Wade est investi président de la République du Sénégal. Cette victoire marque la première alternance à la tête du pays : pour la première fois, les Sénégalais élisent un président qui n'est pas du Parti socialiste. Lors de l'élection présidentielle du 25 février 2007, Wade est réélu, dès le premier tour, face à quatorze candidats, avec 55,79 % des voix.


Entre 2000 et 2010, il relève la situation économique du pays avec un taux de croissance (+ 4 %) supérieur à celui des années 1990, une inflation contenue et des ressources de l’État en augmentation12. Mais elle se détériore au début de son quinquennat19 avec en 2008 une dette publique qui atteint 21,4 %20, une croissance de 2,5 %, contre 4,3 % en moyenne pondérée sur les dernières années21, et un chômage qui ne baisse pas, atteignant 47 % de la population active, plaçant le revenu de 54 % des Sénégalais sous le seuil de pauvreté. Le pays conserve sa quatrième place dans les économies d'Afrique de l'Ouest, malgré la perte d'attrait de la Côte d'Ivoire du fait des troubles intérieurs, et l'afflux de l'aide internationale qui équivaut à plus de 10 % du PIB sénégalais16.


Des troubles liés à la « vie chère » naissent en 2008, alors que le FMI note que « le choc engendré par l’augmentation des prix des aliments et de l'énergie a eu un impact sur la balance des paiements qui représentait 5¼ % du PIB en 2008 » ; les problèmes sont aggravés par les retards de paiement du secteur public23.


Il échoue à pacifier la Casamance aux aspirations sécessionnistes, en négociant officieusement avec une partie du mouvement indépendantiste sans aide des pays voisins.

Abdoulaye Wade est investi, le 23 décembre 2011, candidat du Parti démocratique sénégalais à l'élection présidentielle de 2012. Il a alors 85 ans. Malgré la contestation de l’opposition politique et civile, réunie au sein du M23 (« Mouvement du 23 juin », en référence aux manifestations de juin 2011), pour laquelle cette nouvelle candidature est inconstitutionnelle du fait qu'il a déjà effectué deux mandats, la présence au scrutin présidentiel de Wade est validée par le Conseil constitutionnel le 27 janvier 2012, contrairement à celle de Youssou N'Dour. Comme craint par les observateurs, cette annonce entraîne des affrontements violents jusqu'à la fin de la campagne électorale qui font au moins six morts. À l'issue du premier tour, lors duquel il vote sous les huées d'opposants, il arrive en tête avec 34,81 % des suffrages exprimés, mis en ballotage par son ancien Premier ministre, Macky Sall, alors qu'il espère une large victoire dès le premier tour. Il est battu le 25 mars 2012 par Macky Sall, qui recueille 65,80 % des voix. Wade félicite le vainqueur au soir du second tour et quitte ses fonctions présidentielles le 2 avril 2012.

Source : Wikipédia

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Ephémerides du jour

  • 18 Avril 2024
    Le Président Bassirou Diomaye FAYE, élu le 24 mars 2024 effectue sa première visite officielle à l'étranger en République Islamique de Mauritanie. Il a été accueilli à Nouakchott par son homologue Mohamed Ould Cheikh EL GHAZOUANI, Président en exercice de l'Union Africaine. Le Sénégal et la Mauritanie sont partenaires dans le projet gazier de Grand Tortue Ahmeyim (GTA) dont l'extraction des premiers pieds cubes de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) est prévue à la fin de l'année 2024.
  • 18 Avril 1958
    En combat de lutte sénégalaise organisé à Dakar Demba Thiaw DIENE, alors à la retraite sportive, revenait dans l'arène pour mettre fin au règne hégémonique de Fodé Doussouba BALDÉ.
  • 18 Avril 1957
    Ouverture à Dakar de la rencontre du Conseil territorial du Syndicat Unique de l'Enseignement Laïc (SUEL) de Sénégal-Mauritanie.
  • 18 Avril 1949
    Hyacinthe THIANDOUM est ordonné prêtre. Consacré Archevêque de Dakar le 20 mai 1962, il sera le premier cardinal de l'église sénégalaise le 24 mai 1976.
  • 18 Avril 1908
    Arrivée à Dakar d'Eugène MILLIÈS-LACROIX, Ministre français des colonies;. Il avait aussi visité Saint-Louis au cours de ce voyage au Sénégal.
  • 18 Avril 1885
    Signature d'un traité de paix entre les Français et le Djolof respectivement représentés par Victor BALLOT, Directeur des affaires politiques au nom du Gouverneur du Sénégal et le Bourba Djolof Alboury NDIAYE.